LAST DAY_.
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Last-Day. « Jeunesse Dépravée » .
 
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 #_. Eiffel tower «3. Je travaille, et je t'emmerde (:

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Andréas MacCarter
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MessageSujet: #_. Eiffel tower «3. Je travaille, et je t'emmerde (:   #_. Eiffel tower «3. Je travaille, et je t'emmerde (: EmptyVen 2 Mai - 23:54

Qui je suis ? Vous vous foutez de moi ? Putain votre éducation entière est a refaire mon pauvre vieux. Je suis la personne la plus IN-CON-TOUR-BA-BLE de tout Paris. Pourquoi ? Mmmmmh. . . Pour plusieurs raisons. J'ai tout pour moi : je suis belle, riche, intelligente. . . les gens m'adulent. Et l'adoration entraîne elle-même l'adoration. C'est une cercle vicieux, un peu comme les belles personnes - comme moi - : Les gens les aiment car elle sont belles, et elles de plus en plus de gens les aiment également, parce qu'elles sont aimées. C'est ce qu'on appelle l'effet de mode. Un peu comme les slims, la tecktonik, Tokio Hotel. La société est faite comme cela. Un célébrité lance le truc, au départ certaines personnes de goût aiment, les autres imitent. Bande de moutons que vous êtes. Tout ça me désole.
C'est moi qui dicte la mode, autant musicale que vestimentaire, voir même alimentaire. Je suis connue, hip, chic, bonne, et j'en passe. J'ai 18 ans et je vous emmerde, car moi, j'ai réussis ma vie. Je ne passe pas ma journée derrière un bureau à m'emmerder comme une con, je ne la passe pas non plus à laver les culottes sales de mes gosses et à passer l'aspirateur à travers la baraque - heureusement, vu la taille de mon appartement. Je paye les gens pour ça. Une personne pour mon repassage et ma lessive - une centaine de jupes, pantalons, shorts, bermudas de l'année dernière, de cette année, cadeau de Gauthier, création spécialement faite pour moi de Dior. . . et cinq fois plus de tee-shirt, débardeur chemisier robes et j'en passe. Vous croyez vraiment que je me ferais fait chier à séparer le blanc des couleurs vives ? Non merci. Mon ménage, c'est quatre personnes qui l'assurent. Et bien entendu, ils ont ordre de ne pas se faire voir. Traitez moi de snobe, de pauvre gamine gâtée, j'en ai rien à foutre. Parce que ces "domestiques" gagnent en une semaine ce que vous gagnez en un mois. Je ne suis pas radine non plus - du moins presque pas. Et c'est grâce à eux que je peux être ici, en ce moment. Si je devais entretenir ma petite personne moi même, fiuf je ne ferais que ça. De plus, je travaille. Ne me croyez pas si ça vous arrange, mais OUI la petite snobe qui roule du cul en vous croisant travaille. Sauf qu'elle a eu l'intelligence de choisir un métier interessant. Elle, son bonheur c'est de flaner à travers Paris, s'éclattant la gueule, et gagnant du fric en vous faisant rêver ou en démolissant les nazes à coups de rubriques. Elle, elle ne supporte pas les bureaux - le sien est fait sur le modele d'un salon, la salle de conférence fait le reste. Et aujourd'hui, 14h03 précise, Andréas a pour mission - qu'elle s'est donnée elle-même soit dit en passant - de vanter la Tour eiffel. Pourquoi ? Car monsieur le maire de Paris la paye une petite fortune juste pour une pauvre page de SHOW YOUR LIFE. Celle-ci a même subit un ravalement complet de facade, un mettoyage approfondit juste pour sa petite personne. Ou presque. Car ne croyez pas qu'Andréas va faire le boulot toute seule, vous rêvez. Sauf que MADAME son assistante a décidé d'être en retard aujourd'hui. Elle était censée être là à 14h00 tapante. Or, une personne bien élevée à toujours au minimum 5 minutes d'avance sur Andréas. Et aujourd'hui, Casey a décidé de ne pas être bien élevée. Elle a décidé de faire jouer son statut privilégié de meilleure amie. Sauf que la petit gamine snobe ne la rattra pas au tournant. Bah oui, elle se doit de lui péter une crise voyons. Elle jete un dernier coup d'oeil à sa montre. 4 minutes de retard. . . Casey à fait bien pire. . . mais bien mieux aussi. La petite blonde soupira bruyemment du haut de ses boots qui ne rajoutent que 3 cm à sa taille déjà modeste. Cheveux remontés en queue de cheval, mèche rebelle et petite robe légère, on aurait pu dire qu'andréas fait preuve de mauvais goût. Et pourtant, sa robe bleu turquoise ceintrée au dessous de la pointrine, lui retombant de façon ample au milieu des cuisses lui donne une image de petite fille cassée par ses grosses boots noire. Ses lunettes - qu'elle porte pour lire - lui donnent un côté intello, cassé cette fois ci par son maquillage noire charbonneux et la touche de fard à paupière sous l'oeil ainsi que sur la paupière mobile suggère un coté féérique. Andréas aurait put se faire railler de toutes parts, mais non. Car Andréas a la classe et un charisme à toutes épreuves. Andréas vous aurait rit au nez en vous disans qu'elle faisait la mode et que ce n'était pas sa faute si vous êtiez résolument out. Elle sortit son portable dernière génération de sa veste en cuire Gucci d'une façon si classe et si désinvolte que la moitié des jeunes filles autour pâlir. Elle pianota, sûre d'elle, sur le clavier de son portable et le vissa à son oreille. Elle échangea quelques mots en espagnole avec un étranger et raccrocha. Elle commença à taper du pied, attendant toujours Casey. Elle se trouvait au pied de la tour eiffel, sous le géant de fer. Une grande place s'étendait autour d'elle, les gens passaient, se croisaient et s'en allaient. La queue pour monter sur le monument connu aux quatres coins du monde s'allongeait, ce qui ne gênait pas la blondinette, elle ne faisait pas la queue de toutes manières. Le ciel était bleu, et les oiseaux chantaient. Un bon point pour Casey. Le beau temps mettait toujours andréas de bonne humeur. Non pas qu'elle soit du genre chiante ou a râler pour un rien, c'était juste que le soleil, elle aimait. D'ailleurs, Casey avait du en profiter, ce qui expliquerait son retard. Un petit sourire planait sur les lèvres de la star du show biz, lui donnant un air réellement détaché. Elle grimpa sur un petit muret au pied d'un des pieds de la Tour Eiffel. Casey s'était peut-être perdue aussi. Autant Andréas pouvait se retrouver dans Paris les yeux bandés, Casey elle se perdait même dans l'appartement de la jeune fille. Elle regarda les environs et la vit, tournant sur elle même, la mine sceptique. Andréas, elle, se tenait d'une main à un des barreaux du pied de la Tour, elle se mit à agiter l'autre en hurlant.



    « CASEEEEEEEEY ! BANANE ATOMIQUE T'ES GRAVEMENT EN RETARD ! C'EST UNE FAUTE DE LESE MAJESTE CA CHERIE ! »


Dernière édition par Andréas MacCarter le Dim 20 Sep - 13:46, édité 1 fois
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Casey Williams
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MessageSujet: Re: #_. Eiffel tower «3. Je travaille, et je t'emmerde (:   #_. Eiffel tower «3. Je travaille, et je t'emmerde (: EmptyDim 4 Mai - 13:31


  • Casey jeta un coup d’œil à sa montre. Eh merde. Elle était encore en retard. Oui, encore. Autant dire que c’était presque une habitude pour la jeune fille. Mais habitude ou pas, il valait mieux pour elle de ne pas trop faire attendre sa meilleure amie. Celle-ci aimait quand tout se passait comme elle le voulait. En l’occurrence, avec Casey comme amie – et accessoirement comme assistante – les choses ne se passaient pas toujours selon ses moindres désirs. Elle était totalement imprévisible. Et pour Casey, avoir cinq ou dix minutes de retard, ce n’était pas un crime. Elle n’arrivait jamais à l’heure de tout manière. Pour elle, c’était mission impossible. Quoi qu’il en soit, elle avait rendez-vous avec son amie près de la tour Eiffel à 14 heures précises, et l’heure de rendez-vous était dépassée depuis cinq bonnes minutes. Pourquoi ? Fiouu c’est une longue histoire. Remontons un peu dans la journée, vous voulez bien ?

    - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

    L'heure tournait. Le tic-tac régulier de l'horloge accrochée au mur était le seul bruit que l'on pouvait entendre dans la pièce. Ou sinon, si l'on avait l'oreille très fine, et qu'on était assez indiscret pour écouter aux portes, le souffle léger d'une personne en train de dormir. C’était une jeune fille. Elle était allongée sur l’un des canapés d’un grand -pour ne pas dire énorme- salon, profondément endormie. Ses cheveux retombaient en partie sur son visage et une barrette représentant une tête de mort retenait quelques unes de ses mèches rebelles. Elle serrait un gros coussin dans ses bras, une main retombant à côté d’elle, près d’un jeune garçon, pas très habillé, et plutôt beau gosse – avouons-le. Comment était-elle arrivée là ? Bonne question. Mais une chose était sûre, le spécimen affalé près du canapé n’était rien d’autre qu’une conquête d’un soir. Ouais c’est ça, une conquête. La jeune fille se redressa et ouvrit les yeux, observant la pièce dans laquelle elle se trouvait, posant ensuite son regard sur le jeune homme. Un sourire amusé éclaira son visage, puis elle se leva délicatement et récupéra les affaires lui appartenant qui traînaient par-ci par-là, le tout en prenant soin de ne pas réveiller le garçon. Manquerait plus que ça, qu’il se réveille. Ayant besoin d’une douche, la petite française n’hésita pas à squatter celle de la maison où elle se trouvait. Sans gêne ? Ouais, on peut dire ça. Après ça, elle fila en douce. Abandonnant la villa de riche où elle avait passé la nuit. A présent, il ne lui manquait plus que de se rendre à la tour Eiffel. Mais pour l’instant elle avait un problème. Un gros même : Elle n’avait aucune idée de l’endroit où elle se trouvait. Au-cune. Autant dire que la jeune file avait un très mauvais sens de l’orientation. En plus de ça, les rues étaient bondées de monde. SU-PER. Elle détestait ça. Se faire bousculer de toutes parts, ne pas voir clairement les alentours. . . Casey était petite, et dans ce genre de situation, ça n’aidait vraiment pas. De toute manière, elle ne se gênait absolument pas pour lancer des regards tueurs, ainsi que quelques remarques cinglantes, aux passants qui ne respectaient rien à rien . Bref. Au rythme où elle allait, elle était bien partie pour être en retard.

    Et maintenant, Casey était arrivée au pied de la tour Eiffel. Elle l’avait trouvée. Par contre, repérer Andréas s’avérait être une autre histoire. Elle lâcha un soupire. Pourquoi fallait-il qu’elle se perde aussi facilement ? Scrutant à droite, à gauche, et partout ailleurs où elle pouvait, Casey ne voyait pas son amie. Aveugle, elle ? Nooon. Pourtant, Andréas se trouvait juste au pied de la grande tour de ferraille. Ce n’est que lorsqu’Andréas cria que notre pro de l’orientation la vit enfin. Elle sourit à la remarque de son amie et s’approcha d’elle avec un graaand sourire – innocent évidemment.

    « Excusez-moi, votre majesté. » Fit-elle en appuyant volontairement sur la fin de sa phrase. « Tu peux pas m’en vouloir. Tu m’aimes trop pour ça » Ajouta-t-elle en collant un bisou sur la joue de son amie.

    Andréas était apuyée à un barreau de la tour, et étrangement tous les regards étaient posés sur elle. Et alors que Casey l’avait rejoint, les choses ne s’arrangèrent pas. Les deux amies étaient tellement belles que ça allait de soi, les gens ne pouvaient pas s’empêcher de poser leurs regards sur elles. Andréas dégageait un charme fou, et le moindre petit geste de sa part semblait beau. Quand à Casey, elle possédait un look original et elle était gracieuse. Les jeunes filles profitaient parfois de leur charme inné, mais bon, ça, c’était une autre histoire. Elles étaient venu ici pour travailler. Vanter les mérites de l’atout touristique de Paris. La tour Eiffel. Au programme, shooting et autre choses du genre. Casey leva le nez en direction de la tour, puis elle s’adressa à Andréas.

    « C’est gratuit pour nous d’y aller, hein ? » Fit-elle d’un ton amusé avant d’ajouter : « L’action nous attends ! Au boulot. »
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Andréas MacCarter
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MessageSujet: Re: #_. Eiffel tower «3. Je travaille, et je t'emmerde (:   #_. Eiffel tower «3. Je travaille, et je t'emmerde (: EmptyDim 4 Mai - 14:20

Accrochée au barreau de la tour Eiffel, Andréas était tout ce qu'il y avait de plus visible. C'était une situation insolite : une fille fringuée comme une riche - ce qu'elle était - et qui faisait la folle - ce qu'elle était aussi d'ailleurs - accrochée à la Tour Eiffel, on ne voyait pas ça tous les jours ! Andréas regarda sa montre et poussa un dernier soupire avant de sourire à son amie. Casey était aussi brune qu'Andréas était blonde - du moins pour le moment - et aussi gracieuse qu'elle était charismatique. On aurait pu croire que ces deux la ne s'entendrait pas, trop de choses les séparaient, et ce en quoi elles se ressemblaient n'était pas forcément les éléments voulus pour former une bonne relation. Casey était du genre impulsive, à n'écouter personne, à en faire qu'à sa tête. . . Or Andréas ne supportait pas qu'on ne lui obéisse pas. Elle était du genre autoritaire, peut-être même bien capricieuse - cependant elle ne vous demandera jamais quelque chose que ous ne pouvez pas lui donner. Casey jouait la forte, alors qu'en faite elle était juste bien trop sensible, alors qu'Andréas n'avait tout bonnement aucune raison d'être sensible, ces choses là n'étaient pas pour elle, alors que Casey se prenait la tête pour des petites choses par moment Andréas faisait limite preuve d'un je-m'en-foutisme à toutes épreuves. Au final, elles s'étaient merveilleusement trouvées. Elles se completaient, là où Casey defaillait, Andréas venait la rescousse et ainsi de suite.
La directrice de Show Your Life n'aurait pourtant jamais pensé s'attacher autant à cette jeune fille qu'elle avait trouvé juste extrêmement déterminée pour quelqu'un de son age. Des filles qui l'abordaient à des fêtes pour qu'elle leur donne leur chance, il y en avait des tonnes. Pourtant Casey ne s'était pas démontée, elle avait insistée et malgré sa lacune niveau taille, elle avait insisté pour travailler avec Andréas, « Quoi qu'elle ait à faire ». C'était ses propres mots. L'occasion était trop belle, Andréas avait besoin de gens de caractère, et pas de ces pauvres larves qui peuplaient le monde. Elle l'avait engagé directos, mais s'était promis de faire attention à elle. Une fois embarquée là dedans, vous ne pouvez pas en sortir, un vrai cercle vicieux. Vous commencer par boire pour faire comme les autres, puis vous couchez pour faire comme les autres et enfin vous vous droguez pour faire comme les autres. Andréas en connaissait des tas des gens qui se pensaient loin de tout ça et qui avaient finis camés dans des pauvres chambres d'hotels miteuses, plus un sous en poche. Et Casey était la seule à lui avoir fait bonne impression. Andréas se sentait vieille, lasse d'avoir vieillit trop vite, comprenant tout mieux que les gens de son age. A 17 ans sa vie était déjà écrite. Elle avait un travail alors que les gens de son age passaient leur BAC, elle se sentait pas supérieure mais sûrement plus sage. Protégée Casey de ce qu'elle vivait elle était peut-être sa mission. . . ou non, peut-être était-ce à Casey de sauver Andréas de ses pensées trop nombreuses ? Ou bien un mélangedes deux. Une chose était sûre, elles s'aimaient, et ceux, on pouvait le dire, dés leur premier échange de mots, de regards. On pouvait dire tout ce qu'on voulait, c'était tout bonnement un coup de foudre, à la fois parce qu'elles l'avaient souhaité, mais aussi sûrement un peu grace à la chimie. Tant qu'on a pas ressentit ça une fois dans sa vie, il vous est impossible de comprendre. C'est un peu comme si on vous expliquait le goût de la fraise, vous ne le saisissez réellement que lorsque vous avez le fruit dans la bouche.
L'un des plus gros défaut d'Andréas était sa rêverie. La parisienne avait souvent la tête dans les nuages, les pieds à quelques centimètres du sol, du coup elle oubliait rendez-vous et autres évènements, Casey lui rapellait d'y aller, Andréas lui rapellait de se magner le cul.
Ce qu'elle n'avait pas pu faire aujourd'hui. Andréas fronça le nez quand elle vit les vêtements que portait la jeune fille. Ceux de la veille. Combien de fois lui avait elle dit d'avoir toujours le nécessaire pour se changer en soirée ? Andréas emmennait toujours de quoi se changer, qu'elle laissait dans sa voiture. Le minimum fraîcheur. elle se devait d'être irréprochable, les gens l'épiaient si elle avait deux fois les même vêtements, cela se verrait. Et elle exigeait la même chose de ses employés. Elle sauta de son perchoir, et attrappa le tee-shirt de Casey doucement.


    « Primo t'es en retard, et deuzio tu t'es même pas changée ? Casey, j'vais devoir te le répéter combien de fois ? »


Andréas soupira, mais elle souriait aussi ce qui gachait complètement l'effet de remontrance. Tant pis, c'était la vie. Casey avait raison, elle l'aimait trop pour lui en vouloir, même si un jour elle alait lui péter un cable. Elle regarda le géant de fer au pied duquel elles se trouvaient. Au fond, Andréas ne voyait pas ce qui faisait que tous ces japonais se pressaient pour la prendre en photo. elle admirait la prouesse technique mais dénigrait la beauté de cette chose. Si ça ne tenait qu'à elle, elle s'armeait de peinture et l'en aspergerait. Ainsi la Tour eiffel deviendrait la Tour Multicolore. Elle trouvait trop triste, mais ne pouvait rien faire. Un jour elle serait présidente et la ferait repeindre. Mais en attendant, elle n'était - que - la directrice d'un des magasines les plus connus à travers le monde.

Andréas passa son bras per dessus les épaules de Casey, et entreprit de lui expliquer la vie.


    « Tu vois Casey, il y a deux catégories dans ce monde. Il y a les pauvres qui font la queue et dépense ce qu'ils ont gagnés durant la semaine pour monter sur ce machin. . . »
Andréas désignait la longue queue - NO COMENT NS XD - de la main, celle-ci s'étendait sur plusieurs mètres de long.
    « Et il y a nous, plus riche qu'eux tous réunis, qui ne faisont pas la queue et ne dépensons pas un rond. C'est injuste je te l'accorde, mais en attendant moi ça m'arrange bien. »


Andréas fut attiré par la mine de Casey : celle-ci se retenait visiblement de rire. Andréas passa en revu ce qu'elle venait de dire. Elle avait du mal avec ses doubles sens, et en faisait souvent sans s'en rendre compte, ce qui provoquait souvent des crises de rire chez les deux collègues. Un grand sourire aux lèvres, Andréas tapa sur les fesses de Casey et se dirigea vers la Tour eiffel.

    « Grandis un peu Cas' ! »


Elle laissa échapper un grand éclat de rire, et commença à remonter la file d'attente. Tout en marchant, Casey sur ses talons, elle fouilla dans une de ses poches intérieure et en sortit un badge. Son laisser-passer. Sans ça, elle était assurée de passer quand même, mais c'était plus pour faire dans les règles, et ainsi même si quelques incultes ne la conaissant pas dans la file d'attente ralaient, elle pourrait le secouer sous leur pif rougit par le soleil et passer quand même, plus haïe que jamais. Elle passa le cordon autour de son cou, et attendit que son employée se décide à accélérer le pas.
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Casey Williams
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MessageSujet: Re: #_. Eiffel tower «3. Je travaille, et je t'emmerde (:   #_. Eiffel tower «3. Je travaille, et je t'emmerde (: EmptyLun 5 Mai - 14:28


  • Un grand sourire illuminait le visage de Casey. Comme toujours – ou presque – lorsqu’elle était avec Andréas. Elle s’était adossée à la grande tour de ferraille, aux côtés de son amie. Celle-ci s’empara du t-shirt de la jeune fille et soupira, lui répétant une fois de plus qu’elle aurait pu penser à se changer. Andréas lui répétait sans cesse que ce n’était pas sorcier de prendre des vêtements de rechange avec elle, dans un petit sac. La plupart du temps, Casey appliquait ses conseils. Garder les mêmes fringues le lendemain d’une fiesta, ce n’était pas ce qu’elle préférait quoi. Mais parfois, elle n’avait pas les choix. Après une fête improvisée comme celle à laquelle elle avait assisté la veille, elle n’avait pas eu le temps de dire à tout le monde : « ah bah attendez, jreviens j’file chercher des fringues pour demain ! » -___- Quoi qu’il en soit, ce matin là, elle n’avait pas eu le temps de passer chez elle, sinon elle serait arrivée biiien plus en retard que ce qu’elle était déjà. Et puis, ses vêtements n’étaient pas sales, enfin pas trop. La soirée n’avait pas été trop mouvementée. Et du coup, ses vêtements étaient restés indemne. BREF. La jeune fille observa sa tenue de haut en bas, se disant que personne ne ferait la différence. Après tout, ce n’était pas elle qui dirigeait un magazine connu du monde entier. Elle, elle était juste assistante et meilleure amie de la directrice. Et puis, l’important c’était qu’elle avait prit une douche. Non ?


    « Je sais, je saiis. » Soupira la jeune fille, qui aurait elle aussi préféré enfiler d’autres vêtements que ceux-ci. « Mais j’ai vraiment pas eu le temps. T’aurais préféré que je débarque à trois heures ? (a) » Fit-elle, en toute innocence avant d’ajouter quelque chose. « J’ai squatté la douche du SEXYboy chez qui j’étais, c'est d'jà ça u_u »


    La jeune fille observa la longue file d’attente au bas de la tour Eiffel. Il y avait vraiment un max’ de monde. Et manque de bol pour eux, il faisait atrocement chaud. Casey eut un petit sourire amusé. Bien sûr, elle avait posé la question, mais elle savait pertinemment qu’elles n’auraient pas besoin de faire la queue. Contrairement à tout ses pauvres gens, qui perdaient une bonne partie de leur après-midi à attendre, rougissant au soleil dans le seul but de se rendre au sommet de la tour avec toute la famille. Le tout en dépensant la moitié – voir la totalité- de leurs salaires, évidemment. Casey trouvait ça totalement stupide. Si ce n’était pas pour bosser, elle n’aurait jamais perdu son temps sur la tour Eifel. Primo, elle manquait vraiment d’esthétisme, et deuzio : C’était affreusement cher. C’était juste un appas à touristes.

    Quoi qu’il en soit, elle n’était jamais montée dessus, et l’idée lui plaisait tout de même. Voir Paris d’en haut, être à l’air frais – et non à l’air pollué…- ça ne pouvait que lui faire du bien. Et puis, c’était avec Andréas, ca ne pourrait qu’être amusant. Comme d’habitude. Andréas répondit à la question de son amie, passant un bras par-dessus ses épaules. Son explication lui convenait parfaitement. Les riches font ce qu’il leur plaît, les autres font comme tout le monde. Casey savait parfaitement qu’elle avait été à la place de ces gens un jour, enfin ‘presque’ du moins, et elle ne les méprisait pas. Mais bon, elle n’allait pas nier le fait d’être heureuse de ne pas faire la queue, et que d’être plus riche que la plupart d’entre-eux lui plaisait. Ca aurait été se mentir à elle-même. Et Casey ne put s’empêcher de sourire à Andréas. Vous savez, un de ces sourires qui montrent que vous êtes sur le point d’exploser de rire ? Eh bien c’était un de ceux-là. Andréas ne s’en rendait pas compte, mais ses explications étaient bourrées de sous-entendus. Cas’ en faisait aussi, et généralement, les deux amies finissaient par en rires ensemble. Finalement, Andréas donna une tape amicale (XD) sur le derrière de son amie, lui disant de grandir un peu. Et là, Casey éclata de rire, s’avancant à son tour en direction de la tour Eifel.


    « Grandir ? Moi ? Jaaaaaaamais. » Fit-elle en riant.


    Elle rendit sa tape sur les fesses de son amie et lui tira la langue. Casey jeta un dernier coup d’œil à la grande queue qui s’étalait sur une bonne dizaine de mètres – voir plus – (XD). C’était amusant à voir. La moitié de ces personnes les fixaient d’un air émerveillé, et l’autre les regardaient comme si elles allaient commettre un meurtre. Casey se contenta d’afficher un grand sourire, un peu provocateur il faut l’avouer, puis elle entra dans la partie VIP avec son amie, qui agitait son PASS sous le nez rouge et désespéré des touristes.

    A présent, elles étaient dans un ascenseur, qui les emenaient au sommet de la tour. Bah oui, elles n’allaient tout de même pas monter à pied. Casey n’était pas assez sportive pour cela. Enfin bref, la jeune fille observa les gens devenir tout petits à travers la vitre transparente d’un air amusé. Elle se retourna ensuite vers son amie.


    « Alors, explique. Qu’est-ce qu’on va faire ? »


    [J'me suis pas relue ^^' - flemme quand tu nous tiiens 8''D Donc si ya des fautes ou autre, c'normal xD]

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MessageSujet: Re: #_. Eiffel tower «3. Je travaille, et je t'emmerde (:   #_. Eiffel tower «3. Je travaille, et je t'emmerde (: EmptyVen 9 Mai - 22:57

Andréas s’arrêta devant l’armoire à Glaces qui surveillait les entrées. Sans lui prêter attention, elle se retourna et attendit tranquillement que Casey ramène ses miches en tapant du pied. Andréas était une stressée du bulbe, enfin non, Andréas n’était PAS patiente. Elle était du genre a vous presser, ou bien a trainer elle, puis a décréter d’un seul coup qu’il était tant de partir et là vous aviez intérêt à être prête ou du moins presque prête. Sinon, vous risquez fort de vous retrouver avec les tympans déstroyés, et peut-être bien la tête arrachée. Attendre après les autres n’était pas son fort, vous l’aviez bien compris, mais au moins la jeune fille n’était jamais en retard, d’une ponctualité à tout épreuve. Arriver en avance à un rendez vous amoureux par exemple, montrait que l’on avait été excité à l’idée du rendez vous (très mauvais donc), en revanche arriver en retard était un manque de respect, dans l’un comme dans l’autre vous étiez en faute. Andréas arrivait donc pile poil à l’heure, pas une seconde en retard, pas une en avance. De ce point de vue là, la jeune fille était fiable - ce qui n’était pas le cas sur absolument tous les points mais bon, qui l’était de nos jours ? - ne remettant en cause ses convictions pour rien au monde. Elle croyait en ce qu’elle pensait, et si les gens n’étaient pas d’accord avec elle qu’ils aillent voir ailleurs si elle y était pour rester polie.
Casey arriva en répliquant qu’elle ne grandirait jamais - pour le plus grand malheur d’Andréas -, et elle lui rendit sa tape sur les fesses. Casey était une grande gamine, tandis qu’Andréas était une jeune sage. L’une prenait la vie à la légère, ne respectant pas grand-chose, l’autre savait ce qu’elle pouvait faire et ne pas faire. Peut-être bien qu’elles avaient bien besoin l’une de l’autre de ce coté là, Casey dévergondant la vieille, et Andréas calmant la gamine. Elle leva les yeux au ciel, et se retourna vers le gros baraqué qui leur bouchait l’entrée. Elle le regarda droit dans les yeux et attendit patiemment - ou presque. Il lui était arrivé quelque fois de tomber sur des personnes ne la (re)conaissant pas, et leur avait tapé une crise. Ne pas la laisser entrer quelque part était inadmissible. Elle les avait soit démoli en vis-à-vis, soit dans son magazine, plusieurs restaurants avaient ainsi baisser leur chiffre d’affaire de moitié voir plus. . . Elle jaugea le gros qui se trouvait sous son nez et le toisa légèrement. Il sembla se dégonfler sur place et se balança de gauche à droite sur ses petits pieds.


    « Excusez moi mademoiselle MacCarter, mais j’ai pour ordre de vérifier les PASS, C’pas que je ne vous reconnais pas, c’juste que c’sont les ordres. . . » Dit-il d’une voix peu assurée.


Au final, Andréas compatissait presque. J’ai bien dit presque. Le gars de la sécurité était en sueur, moulé dans sa pauvre chemise réglementaire. De grosses auréoles sous les aisselles, il la dégoûtait presque. Encore une fois, j’ai bien dit presque. Sous ses airs de balourd et sous la graisse, on pouvait deviner un visage assez beau. Elle ne put s’empêcher de penser au gâchis qu’il en faisait, à se goinfrer comme un pauvre porc, elle l’imaginait déjà en train de manger un énorme pot de glace devant la télé. Il avait sûrement été engagé grâce/à cause de sa corpulence, assez . . . Dissuadante. Soit on ne voulait pas se faire tarter par lui - vu la taille de ses mains, il ne valait vraiment mieux pas -, soit de se faire attraper et se faire porter par lui et donc entrer en contact avec sa. . . Sueur. Rien que le mot donnait limite des hauts le cœur à la jeune fille. Elle fronça le nez imperceptiblement et lui montra son PASS. Il le regarda quelques instants et s’écarta pour laisser passer les jeunes filles, débordant d’excuse. Ce garçon était vraiment mou, le genre gentil, bedonnant et peu sûr de lui, un peu tout ce qu’elle détestait. . .
Des protestations s’élevèrent dans la file d’attente, Andréas entendit même un « conasses » sonore, mais n’y prêta pas attention. Casey sur les talons, elle s’avança dans l’ascenseur et appuya fortement sur le bouton « premier étage ». Ce qui intéressait la directrice de Show Your Life, c’était le dernier étage et la vue. Pourtant, elle se devait de visiter chaque étage, chaque recoin, soucis de professionnalisme. La plupart aurait jouer leur snobe et serait monté directement au dernier étage, mais Andréas aimait faire les choses bien et proprement. Elle ne se prenait pas la tête, mais voulait juste effectuer correctement son travail. Elle appliqua une pression sur les vitres, observant les gens rapetisser, apercevant l’immense jardin qui se trouvait à leurs pieds. Les gens ressemblaient à des fourmis, le monde, vu ainsi, paraissait réellement insignifiant. On aurait pu croire qu’en un pas il était possible de l’écraser, et pourtant c’était le crash assuré. Elle était montée plusieurs fois sur ce géant de fer, mais il y avait quelques années qu’elle n’y avait plus remis les pieds, et ce pour diverses raisons. Aujourd’hui elle s’offrait une journée au septième ciel avec sa meilleure amie, elles et personnes d’autre.


    « On doit visiter tous les étages, manger sur place, observer la vue. . . La routine quoi. »


L’ascenseur se stoppa, faisant ressentir une légère secousse à ses passagères. Casey sortie la première, Andréas la suivit. Andréas était souvent appelée pour donner son avis que ce soit par des restaurants sur leur cuisine, ou par des hôtels pour leur room service ! Mais elle aimait ça. Elle se faisait inviter dans des trucs bien chère, et ce gratuitement, cool. Au finale, elle y gagnait réellement emmenant Casey partout avec elle.
La jeune femme regarda tout autour d’elle, cherchant où elles allaient aller en priorité. Andréas s’approcha des baies vitrées, voulant voir le sacré cœur. D’ici on ne voyait pas tout, mais ça donnait une assez belle vue d’ensemble de la capitale. « Jolie mais pas top », voici de quoi elle aurait qualifié ce premier étage. Au final, elle ne tenait pas à en voir plus. Elle attrapa Casey par le bras et retourna dans l’ascenseur. Elle appuya sur le bouton du 3eme étage. Tant pis pour le reste. Andréas était du genre à survoler du regard et a très vite ignorer si cela ne lui tapait pas dans l’œil. Elle faisait pareil avec les magasins, survolant les fringues d’un œil hagard, et si rien n’attirait son attention elle repartait aussi vite qu’elle était venue. Au final, pour qu’elle garde une bonne impression de ce qu’elle avait vu, il fallait que cela ait retenu son attention, soit grace aux couleurs et au design, soit grâce à la gastronomie et au personnel. Et l'armoire à glaces de l'entrée l'avait déjà dégoûtée, bien qu'elle ne puisse prendre en compte ce point là, pas assez objectif. L'ascenseur se stabilisa une nouvelle fois, Andréas sortit et observa.
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